Le topic à tout et à rien

bah suffit de regarder la sélection pour avoir un avis, j'ai été plutôt agréablement surpris, la sélection est courte mais plutôt de qualité, après c'est pour des gens qui ont besoin d'idée sans s'y connaître

C'est vrai que la sélection est plutôt correcte avec des trucs un poil underground genre Persona Q

normal, le gros des jeux ont des pubs tv si vous avez remarqué. leur pigiste numérique doit tapiner un peu partout façon audureau.
énormément de jeux ratendo en tout cas. ça fait plaisir de lire du persona, mais le type n'y a pas joué, il a lu le papelard ou la jaquette.

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Sinon molyneux semble en panne d'inspiration, mais est-ce une surprise, à quand remonte ça dernière bombe ?

dongeon keeper est sorti été 97...

Je n'y ai pas joué mais Black & White avait reçu un très bon accueil il me semble.

Moi Molyneux c'est populous / Powermonger, donc ça remonte encore plus loins (89)

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Le petit Kawickboy est demandé dans le topic à tout et à rien pour nous donner son avis sur le retour du ZX spectrum

bon, aucune info claire sur les connecteurs. le rca serait honteux.
sinon les bons points sont que c'est fait par des vieux briscards qui sont allés voir tonton Clive et pas des imposteurs rois de l'esbroufe qui vont pondre une daube pas finie et le fait qu'une partie des fonds seront reversés à des œuvres.

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rien de bien nouveau dans cet article, mais à force que les médias s'intéressent au jeu vidéo et ne prennent plus ça pour un loisir de gamins attardés, on va peut être finir par avoir des articles, documentaires sérieux plus régulièrement. Il y a encore peu, les articles hors presse jeu vidéo étaient rares et négatifs, ça commence à avoir bien changé

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Décès de Ralph Baer

on a désormais la preuve que Kawickboy travaille à l'obs

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Game designer
Publié le 09/12/2014 à 14h41
Il y a peu, j’ai rencontré un journaliste de jeux vidéo, un garçon important du microcosme en France. Cofondateur d’un site de jeux vidéo (vous savez, la presse très orientée produits que j’évoquais tantôt) et ancien de divers magazines papier, d’émissions et télé et autres podcasts. Il est aussi un invité régulier des médias généralistes pour parler du monde du jeu vidéo.

D’une rencontre, une inquiétude

Sur le Net, comme nous sommes tous deux francs sur nos positions, lui souvent avec diplomatie et moi souvent dans l’idiotie trollesque qui me caractérise quand je donne mon avis avec gros sabots et sarcasme mal placé, nous nous sommes empaillés à quelques reprises.
Nous savions donc, de loin, qui était l’autre sans en faire, ma foi, grand cas. Ça, c’était jusqu’à ce que je le rencontre en vrai.
Il était très beau mais pas content (un peu à raison) parce que j’avais à nouveau critiqué publiquement et vertement (un peu à raison mais pas forcément de manière très subtile) le site qu’il a cofondé. Alors on a discuté, dans notre coin, en tête-à-tête, et puis je me suis excusé et on s’est séparés.
Et je ne dirai plus jamais de mal de lui.
Ah, mais ne vous y trompez pas, si lui et son site font des conneries, je ne manquerai pas de m’en exaspérer… Si un article me déplaît, si une forme de connivence m’emmerde, je ne manquerai pas de le dire ! Mais je le ferai toujours avec retenue et en pesant mes mots.

Des proximités gênantes

Parce que maintenant, c’est un humain, un mec que je connais, à qui j’ai serré la main, que je trouve très beau, souriant et sympa. Je comprend mieux les ramifications que peuvent avoir pour lui, de son point de vue, les phrases que j’écris et donc les écrivant, sans doute aucun, je retiendrai mes mots. C’est ce biais inconscient que je voulais coucher ici sur une note de blog pour en parler un peu.
Les proximités que je trouve malsaines mais que d’aucuns trouvent nécessaires entre les gens qui font vivre les sites de « presse » jeu vidéo par la publicité (ceux-là mêmes qui fabriquent et éditent les jeux, donc) et les sites eux-mêmes qui envoient leurs journalistes dans de beaux hôtels tous frais payés par les éditeurs au bout du monde pour tester les jeux dans des conditions idylliques, sont de bien douteuses conditions d’impartialité et sont a minima gênantes dans un système où le but commun de la presse et du fabricant est de vous faire acheter le jeu puisque c’est par là qu’ils gagnent leur pain.

« Mais… Etre amis n’est pas un crime ? »

Je précise que cet article n’est en aucun cas une attaque contre la personne qui a été le catalyseur de cette introspection mais bien une question : n’est-ce pas là le même embryon de copinage qui aujourd’hui me fait réfléchir à deux fois à ce que je dirai de lui, que celui qu’un site de presse entretiendrait avec des marchands de jeux ?
Car si à mon sens l’honnêteté intellectuelle oblige à questionner ses propres positions, ce questionnement met en cause l’idée même d’un monde de courtoisie, dans lequel un milieu entier peut s’entre-fréquenter et badiner sans pour autant développer des réflexes corporatistes et autres accointances abusives.
Et si se connaître ne pose évidemment pas de problème en tant que tel, où est donc la limite ? La question n’est pas nouvelle, mais elle se pose avec une force nouvelle dans un média qui, se développant, semble réinventer la roue. Recevoir de l’argent ? Collaborer sur un projet ? Payant ?
Et moi, en tant que commissaire d’un lieu qui [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] des jeux vidéo gratuitement au public, ai-je bien le droit moral d’aller participer à des campagnes de financement participatif de jeux sur mes deniers personnels ? La gratuité et l’idée même du service public modèrent-ils ces considérations ? Et les journalistes discourant des jeux, ont-ils le droit, eux, d’avoir une main, même petite, dans leur fabrication ?
Je suis même le directeur d’un studio de jeux vidéo et donc coauteur d’un jeu qui a été exposé dans cet espace dont je vous parlais plus tôt (non sans raison certes, puisque c’est un des rares jeux vidéo a avoir été fait en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et qu’il a été exposé justement parmi une sélection de jeux utilisant cette technique d’animation)… Ai-je bien le droit de faire ça ? Est-ce bien honnête même de vous parler de ce jeu sur ce blog et donc de vous vendre ma propre soupe ?
« inSynch », un jeu vidéo en stop-motion
En anglais, on appelle ça un « shameless plug ». McCarthy serait jaloux.
Chez d’autres sites de jeux français possédés par des boîtes de pub, on retrouve des rédac’ chef dont les conjoints sont responsables marketing d’une agence de communication pour jeux vidéo, ou même mieux, qui font parfois des présentations de jeux au public rémunérées (les fameux ménages mais encore plus directs) ; des pigistes faisant par-ci par-là un petit taf de rédaction pour des éditeurs de jeux, des chercheurs et des personnalités payés par des éditeurs pour être « ambassadeurs » de leurs jeux et en parler à leurs audiences, des « youtubeurs » directement rémunérés pour faire des vidéos…
Et tout ce beau monde de se défendre, effarouchés qu’ils conservent bien sûr malgré ces liens monétaires une complète indépendance de corps et d’esprit.
Et qui pourrait d’ailleurs bien prétendre le contraire ? Vous n’êtes pas dans leur tête, vous n’en savez rien, et puis ils savent mieux que vous s’ils sont ou non influencés ! En fait, c’est un peu comme la pub, ça ne marche que sur les autres.

Je vous glisse un petit biais ?

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Une poignée de mains [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et pourquoi après tout ce biais serait-il négatif ? Finalement, c’est très bien d’être copain avec tout le monde, mieux vaut vivre dans un monde où tout le monde s’entraide dans le jeu vidéo et s’entend bien plutôt que dans un monde où l’on fait la guerre et l’on se tire chichement la bourre…
Mais le problème ici, c’est le public.
Oui parce que vous comprenez, vous, le public, vous ne faites pas partie de ces cercles alors vous emmerdez tout le monde : entre nous, on se comprend bien, on s’excuse des petites imprécisions, des approximations éthiques, nous on se comprend entre nous quand on fait des ménages, quand Christine Ockrent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à ses copains qu’elle garde son indépendance… Non vraiment, il n’y a que vous, le public, qui faites chier votre monde, on dirait que vous faites exprès de ne pas comprendre même !
Eh bien voilà, pour être tout à fait honnête, j’aurais aimé vous poser la question : préférez-vous une presse qui soit loin de l’action, qui n’ait pas accès aux exclusivités ou aux bruits de couloir et qui garde par là même une totale (et impossible pour certains) indépendance ?
Ou une presse sur le terrain, qui connaisse les politiciens, les studios, les éditeurs et leurs attachés de presse, les créateurs et qui les fréquente ?
D’ailleurs est-ce bien possible d’être reporter de jeu vidéo sans contact aucun avec les éditeurs ?
Parce qu’à moi il me semble tout à fait légitime d’imaginer une personne achetant les jeux, testant et mettant en ligne ses avis sans avoir à aucun moment adressé la parole à ses fabricants… Quel infranchissable obstacle technique se lève entre la réalité et cet idéal-ci ?
Toutefois, je crains que les chiffres de fréquentation par article et par site ne répondent à notre place à cette question… En effet, ce qui aujourd’hui « fait du clic », c’est bien souvent les relais de communiqués de presse copiés-collés et les tests de jeux vidéo datant du jour de sortie. Pour justifier ces pratiques, un argument revient d’ailleurs sans cesse :

« Vous savez ma bonne dame, on vit dans un monde globalisé, si je ne le fais pas, les gens iront voir chez mon voisin ! »

Ça vous dit quelque chose ? N’aurait-on pas entendu ça dans la bouche de nombre de politiques pour justifier le détricotage méticuleux des acquis sociaux ?

Gamergate : seulement du sexisme puant ?

Récemment, le scandale dit du « Gamergate » a éclaté… Oui, alors, parenthèse : depuis quelques années, les Américains à la moindre imbécilité complotiste qui leur déplaît collent « -gate » en suffixe et déclarent une cause nationale… (J’ai hâte qu’ils découvrent les comploteurs en col blanc, et qu’ils appellent ça le « colgate » ou un scandale sur les gains qu’on appellera la « gaingate ».)
Le Gamergate pour en faire un historique rapide : un mec fâché et trompé dit dans un billet de blog que son ex, une créatrice de jeu, a couché avec moult journalistes jeux vidéo, les réacs teubés de l’Internet s’en emparent et en profitent pour harceler toutes les filles du milieu (comme si c’était pas déjà une catastrophe niveau sexisme ambiant…).
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Capture d’écran de « The Colbert Report », 29 octobre 2014 : le jeu vidéo et les conflits d’intérêts [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Enfin bref, sous couvert de se battre pour l’éthique journalistique dans le jeu vidéo (je ne doute pas que quelques personnes soient sincères dans ce combat qui par ailleurs a un sens mais ça n’est clairement pas la partie visible du Gamergate), des ados et des moins ados (couramment appelés adultes) mettent la misère à base de harcèlement, menaces de mort et d’attentats aux rares femmes qui osent l’ouvrir.
Un phénomène par ailleurs tellement répandu qu’il donne lieu au moment où cet article est posté à l’examen par la Cour suprême des Etats Unis d’une question tout à fait sérieuse : une menace sur Internet relève t-elle de la liberté d’expression ou d’une réelle menace ?
Les principaux intéressés (surtout intéressées) de l’histoire, je les connais. C’est pas mes meilleures potes, mais je les connais bien. Résultat, quand les gens disent « ils se connaissent tous et ils traînent ensemble », je sais que c’est vrai… Ça n’empêche pas ces gens d’écrire des articles tout à fait au niveau de la presse cinéma de haute volée ou de la critique littéraire… Mais l’accusation de connivence n’est pas sans fondement factuel.
Dans un monde peu civilisé, je dirais de quelque chose qui ne me plaît pas « c’est de la merde ! » et je trancherais mes opinions au couperet de l’économie de temps, je ferais des jugements hâtifs sans arguments, je m’empresserais d’avoir des avis peu nuancés et définitifs.
Dans un monde civilisé, qui a je le reconnais ses avantages, on est tous copains, on modère nos propos et même si l’on y fait attention, les conflits d’intérêts apparaissent organiquement. Mais lequel de ces deux mondes sert plus le public ?
J’ai rencontré ce monsieur et je me suis posé des questions sur la nature du cerveau social et notre capacité commune à faire la part des choses dans un monde civil. Cette question-là, alors, restera en l’air et j’invite les commentateurs de cet article peut-être trop long et trop personnel à m’aider à y répondre dans les commentaires : comment résoudre la question de la proximité entre les créateurs et les médias censés relayer leur existence ?

Article intéressant.
C'est de Julien Chièze dont il parle au début ?

il ne le cite pas expressément, il doit s'agir d'un des fondateurs de JV ou de Gamekult surement

en gros on réécrit à la sauve bobo les tribunes du virus informatique de 1997... c'est du propre. rien de nouveau. clair que chieze en prend pour son matricule.

Ce n'est pas l'article du siècle, mais des articles qui ne sont pas des copier coller d'une dépêche d'un éditeur est renommé "fuite" par un site de jeu vidéo, ou un article super stéréotypé de la presse généraliste, ça change un peu.
Effectivement le gars n'a pas pondu l'article du siècle, mais ce n'est pas inintéressant, de toute façon l'histoire se répète c'est bien connu.
La presse micro a eu les mêmes problèmes, résultat ça n'a pas changé, on refait les mêmes erreurs. Celui qui lit les sites tels que JV, Gamekult, gameblog sans prendre de recul est mal barré.

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une initiative originale, après quant à l'utilité je ne saurais me prononcer de prime abord

C'est surtout que c 'est impossible à moins de jouer sur émulateur

Et ils pensent boucler ça en une semaine ?

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Etrange que nintendo ne le fasse pas eux mêmes, mais bon comme le dit la news, les négociations n'en sont qu'à leurs débuts, on sait l'exigence de nintendo et le projet peut ne jamais voir le jour.

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Rha ces conseils de vieux pour des vieux, ils ont du tirer à la courte paille dans la rédaction pour savoir qui traitera le sujet et c'est tombé sur celle qui ni connaissait rien

A part le gloubi-boulga sur les jeux de plateforme et la durée de vie, ça reste des conseils de base qui pourront toujours aider celui qui n'y connaît vraiment rien.

quel est le bon conseil dans cette chronique ? y'a rien, c'est vide, creux

Il y a au moins l'explication des PEGI, dont trop de parents ignorent encore la signification.

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une vidéo pour kawickboy, en général c'est intéressant, mais pour quelqu'un qui connaît la série comme kawickboy je doute qu'il apprenne beaucoup de choses, en revanche il pourra nous dire si c'est truffé d'erreur ou si c'est sérieux

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une interview de steve woita pour ceux que ça intéresse